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Quels éléments pour choisir un chien guide pour un aveugle ?

Trouver le chien guide idéal pour un malvoyant est un processus exigeant qui requiert patience et minutie. Les écoles de chiens guides sélectionnent les candidats parmi les meilleures races de chiens, comme le Labrador Retriever ou le Berger Allemand. Ces races ont la taille, l’intelligence et le tempérament adaptés pour devenir de bons guides. Pour mieux comprendre, lisez !

Les besoins de la personne déficiente visuelle sont prioritaires

Lorsqu’une personne aveugle fait une demande de chien guide, ses besoins spécifiques sont analysés. Son mode de vie, son caractère et ses déplacements habituels entrent en considération. Le maître de chien guide recherche ensuite dans ses pensionnaires le compagnon à quatre pattes dont la personnalité correspondra le mieux.

Par exemple, une personne dynamique voyageant fréquemment aura besoin d’une race de chien pour aveugle au tempérament vif et résistant. À l’inverse, quelqu’un de casanier préférera un chien calme et attentif aux commandes, à l’aise en intérieur. L’objectif est une entente parfaite entre le maître et le chien pour des déplacements en toute confiance.

La race joue un rôle secondaire dans le choix du chien

Bien que Labradors et Bergers Allemands soient fréquents, ils ne sont pas nécessairement le meilleur choix pour tous. L’essentiel est de trouver un chien intelligent, en bonne santé et motivé à travailler. Certaines personnes ont une préférence pour une race en particulier, basée sur des expériences passées. Leurs souhaits sont pris en compte dans la mesure du possible.

Il arrive aussi qu’un chien d’une race inattendue fasse preuve d’excellentes dispositions. Son potentiel ne doit pas être négligé sous prétexte qu’il ne correspond pas au standard. L’adaptation réciproque prime sur la race. C’est la personnalité du chien plus que ses origines qui détermine s’il saura être un guide attentif et digne de confiance.

La qualité du lien affectif est déterminante

Au-delà de l’aspect pratique, la relation affective entre le déficient visuel et le chien guide est cruciale. Ils devront rapidement développer une complicité et une confiance mutuelle totales. Le maître doit sentir que son chien se soucie véritablement de son bien-être. Quant au chien, il doit percevoir l’amour inconditionnel de celui pour qui il se dévoue corps et âme.

Cette alchimie mystérieuse ne peut être planifiée. Lors de la première rencontre, maître et chien la ressentiront instinctivement ou non. Certains duos improbables sur le papier vivront une amitié profonde. D’autres plus évidents connaîtront des débuts difficiles. Quoi qu’il en soit, des liens uniques et précieux se tissent grâce à l’extraordinaire empathie des chiens guides.

Le suivi post-adoption est essentiel

Une fois l’appariement réalisé vient l’étape cruciale de la cohabitation. Le maître et le chien guide apprennent à se connaître et à travailler ensemble. Au besoin, un instructeur effectue un suivi à domicile les premiers mois. Cela permet de régler les problèmes éventuels et de parfaire les commandes.

Même des années après, les écoles restent disponibles pour offrir conseils et soutien. Elles s’assurent ainsi du bien-être durable du chien et de la satisfaction de son maître. Le cas échéant, elles n’hésitent pas à réorienter le chien vers une famille plus adaptée. Leur priorité demeure le confort et la sécurité des personnes avec des problèmes de vue.